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De l’ancienne orangerie, seul le petit bâtiment, à l’extrémité de l’aile nord, avec sa toiture à l’impériale, a été conservé. Il correspondait à l’une des chambres de l’orangerie.
Il abrite aujourd’hui une forge, lieu important du haras qui en comptait autrefois plusieurs, avec des maréchaux ferrant à demeure.
Il existe plusieurs manière de ferrer ; à la française autrefois, le maréchal faisait tenir les pieds du cheval par un aide ; à l’anglaise aujourd’hui, il opère seul. Mais pour les chevaux lourds, un travail est souvent utilisé qui permet d’immobiliser le cheval et de lui attacher les pieds sans avoir à les porter. Les différentes étapes du ferrage consistent à retirer l’ancien fer avec une pince après avoir dérivé chacun des clous, parer le pied c'est-à-dire couper la corne en trop, chauffer le fer pour l’ajuster à la forme du pied du cheval, poser les clous et les river et enfin limer le pied.