Partager
Dès la fin du 19ème siècle, Beaulieu-sur-Dordogne et son superbe environnement séduisent de nombreux artistes et photographes comme William Didier Pouget. Le norvégien Fritz Thaulow, peintre de renommée internationale, présente ses peintures de paysages de Beaulieu aux salons parisiens de la Société Nationale des Beaux Art en 1904 et 1905. Julien Le Blant, peintre et illustrateur parisien, dessine inlassablement les personnages et les scènes de vie rurale tandis qu’il réside au manoir de Rholan à Altillac. Robert PRADEL, peintre et sculpteur originaire de Beaulieu, a contribué à faire connaître son village natal aux artistes qu’il côtoyait à Paris.
Conscient des atouts de Beaulieu, le syndicat d’initiative, créé en 1929, amorce le développement touristique de la ville, dès lors surnommée « la riviera limousine ». Il reprend et développe un programme de festivités qui anime la vie de la cité, au bord de l’eau, avec des jeux nautiques, et dans les rues, avec des défilés de chars et autres réjouissances. Ces événements se greffent sur les fêtes religieuses traditionnelles de l’Assomption, le 15 août, et des Corps Saints en septembre, toujours vivaces aujourd’hui à Beaulieu.
Malgré l’exode rural et le vieillissement de la population amorcé depuis la fin du 19ème siècle, le développement touristique s’accélère durant les Trente Glorieuses avec l’embellissement de la ville, l’aménagement des quais et la construction d’infrastructures touristiques, comme le camping, le village de vacances et la piscine.
La vocation agricole de Beaulieu, autrefois très présente, a aujourd’hui fortement régressé mais s’est orientée vers les primeurs, notamment la fraise, qui est à l’honneur lors d’une fête organisée tous les ans, le 2ème dimanche de mai. L'activité touristique est devenue primordiale pour l'économie locale et a permis de maintenir le dynamisme de cette commune de moins de 1300 habitants.