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Beaulieu a été un lieu de résistance précoce et actif pendant la Seconde guerre mondiale.
Paul Berthou, chef des résistants locaux, diffuse le journal clandestin « Combat » et les messages du Général de Gaulle entendus à la BBC.
Le briviste Gontran Royer, en contact avec Berthou, devient chef régional des maquis de l’Armée Secrète, puis des Mouvements Unis de la Résistance en 1943. Arrêté à Limoges et torturé, il est déporté à Buchenwald d'où il reviendra très affaibli.
Plusieurs bellocois réceptionnent des parachutages (le premier à Altillac en mai 1943). Ils organisent et intègrent aussi des maquis dans des communes voisines (à Chenailler-Mascheix, à Reygade, puis à Camps) et participent à la libération de Brive, le 15 août 1944.
Le 9 juin 1944, la division nazie Das Reich, de triste mémoire car responsable ensuite des pendaisons de Tulle et du massacre d'Oradour-sur-Glane, passe par le pont de Beaulieu-Altillac : elle détruit deux maisons et tue cinq personnes.