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L’église Sainte-Croix a été bâtie en contrebas du château des Vicomtes. Sa construction remonterait vraisemblablement au 13ème siècle, pour abriter, selon les récits, un fragment de la Vraie Croix rapporté des croisades.
Remaniée et agrandie au 17ème siècle, elle a été saccagée à la Révolution.
Elle a alors servi de lieu de réunion pour la société populaire de la ville, groupe de discussions citoyen, avant d’être utilisée pour loger des prisonniers de guerre.
Dès le début du 19ème, elle est réouverte au culte, et décorée de peintures murales.
Elle abrite de nombreux objets, dont plusieurs tapisseries d’Aubusson évoquant des scènes bibliques, notamment : La pêche miraculeuse, et Tobie rendant la vue à son père.
On y trouve aussi des sculptures et des tableaux comme la toile monumentale : Les Sept œuvres de la miséricorde, tableau du 19ème siècle peint par Jean-Louis BEZARD.
L’église abrite aussi un orgue réalisé en 1982.
En sortant de l’église, à gauche au bas de l’escalier, se trouve un édifice qui abritait la châtellenie et sa prison, une juridiction d’ancien régime devenue tribunal correctionnel après la Révolution.
Au milieu du 19ème, cette maison accueille un pensionnat de jeunes filles.
Atelier de tissage dans les années 80, le bâtiment est aujourd’hui redevenu une simple habitation.
Plus bas dans la rue Châteaufavier se trouve une demeure du 18ème, propriété de la commune.
Au dessus de la porte la grille ornementale de l’imposte représente quatre serpents entrelacés accostant une tortue. Le heurtoir est en forme de tête de bélier. L’intérieur présente aussi de nombreuses ornementations, comme les cheminées en pierre sculptées.
Pour en savoir plus : la notice d'inventaire de l'église
Pour en savoir plus sur l'ancienne châtellenie : la notice d'inventaire du bâtiment
Pour en savoir plus sur la demeure du 18ème siècle : la notice d'inventaire de cette demeure