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A l’emplacement d’un ancien château de 1780 dont ne subsiste que le portail d’entrée, Charles Sallandrouze a bâti en 1902 la demeure appelée « Château Saint Jean ».
Comme le « Château Sallandrouze » et la Villa Saint Jean, le château Saint Jean était un logement patronal lié à la manufacture Sallandrouze Frères. Après un incendie survenu en 1914, les toitures sont modifiées. Sur le pavillon central, le pignon surmonté d'un clocheton a été remplacé par une queue de geai, lui conférant un style villégiature plus prononcé.
Ce bâtiment de style éclectique porte l’influence de l’Art Nouveau. Aucune symétrie, la façade s’anime de jeux de pleins et de vides, comme si la paroi prenait vie. Le château produit une grande impression de liberté : les toitures s’étagent avec des formes variées,
aucune fenêtre n’est identique ; les lucarnes ont des dessins différents.
L’édifice s'inspire également de l'architecture locale, d'où la présence d'une tourelle en surplomb. Il intègre aussi des références à l'architecture fortifiée.
Le château Saint-Jean est aujourd’hui devenu maison de retraite. Pour cela, il a été doté d’une nouvelle aile et d'une salle de restaurant.
En contrebas du château, un parc avait été aménagé selon les désirs de Charles Sallandrouze. Il appartient désormais à la municipalité et a été transformé en roseraie, composée d’espèces anciennes et de créations originales.
La chapelle Saint Jean, située plus haut dans la rue, est une ancienne église paroissiale du 12ème siècle, devenue chapelle avec le déclin de sa paroisse et fortement remaniée aux 15ème et 16ème siècles.
En 1818, elle est devenue la propriété de la famille Sallandrouze qui l’utilisait comme chapelle funéraire.
Pour en savoir plus : la notice d'inventaire du château Saint Jean
