Naissance du protestantisme en mellois

Prenons le temps d’une halte pour comprendre comment le protestantisme s’est diffusé largement et implanté durablement sur le territoire mellois depuis le 16ème siècle. L’occasion aussi de revenir sur la genèse de ce courant de réforme religieuse.

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    gravure portrait de Jean calvin
    Portrait de Jean Calvin, (c) Gallica BNF
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    potrait de Martin Luther par Cranach l'ancien
    Portrait de Martin luther par Cranach l'ancien, MET New york
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    Marguerite de Valois par François Clouet
    Portrait de Marguerite de Valois par François Clouet, (c)Gallica BNF
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    Portrait de Martin Luther en moine
    Portrait de Luther en moine augustin par Cranach l'ancien, MET new York
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    portrait de Marguerite de Navarre
    Portrait de Marguerite de Navarre par Jean Clouet, Walker art Gallery Liverpool

La Mothe-Saint-Héray a été l’un des foyers importants du protestantisme en Mellois.

C’est en 1517 que Martin Luther, moine augustin allemand, a initié ce mouvement de réforme religieuse, en réaction à un clergé catholique jugé matérialiste et dévoyé. Très vite, certains grands personnages comme la reine de Navarre, Marguerite d’Angoulême, sont séduits par cette nouvelle approche de la foi.

En 1534, Jean Calvin, pourchassé pour ses idées réformatrices, se réfugie à Angoulême et traverse le Poitou. Sa pensée et ses discours rencontrent un écho favorable, notamment auprès des lettrés et des seigneurs du Mellois.

La Réforme gagne toute la société, commerçants et artisans contribuant à sa diffusion. Les colporteurs, marchands ambulants, vendent la bible dans les villages. D’autre part, les tisserands de La Mothe-Saint-Héray confectionnent des draps de laine de qualité qui s’exportent en Allemagne, où le protestantisme est déjà bien implanté. Ces échanges favorisent donc la propagation de la Réforme en Mellois.

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