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Une partie des reliques de Saint Léger, arrivées à Meymac, selon les légendes, en d’étranges circonstances, est conservée dans un buste de métal, dans l’abbatiale.
Saint-Léger est né vers 615. Issu d’une famille noble de Bourgogne et neveu de l’évêque de Poitiers, il devient diacre, puis archidiacre, avant d’être nommé évêque d’Autun en 663.
Partisan de la réunion du royaume franc, alors divisé en trois, il devient conseiller auprès du roi Childeric II, souverain du royaume à nouveau réuni. Mais Saint Léger désapprouve le mariage du roi qui, furieux, l’envoi en exil. Après la mort de Childéric, Léger est libéré et reprend ses fonctions d’évêque. Mais Ebroïn, un ancien ennemi politique reparaît pour l’éliminer en faisant assiéger la ville d’Autun. Après l’avoir capturé, Ebroïn lui fait couper la langue et brûler les yeux, puis le fait condamner à mort. Saint-Léger meurt décapité en 679 et devient martyr deux ans plus tard.